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size=24]center]Les question de la migration, celles qui sont liées surtout au mouvement migratoire international en provenance des pays africains et qui s’acheminent vers les pays européens tout en faisant du Maroc une station d’arrêt temporaire ou même définitive, viennent de faire l’objet de préoccupations de haut niveau de la part du gouvernement marocain, du Conseil National des Droits de l’Homme au Maroc et de certaines associations qui cherchent à agir dans le cadre d’un partenariat national et international avec les organismes concernés. Certains discours présentent même le Maroc comme un pays d’accueil de la migration internationale et cherchent à examiner le problème d’un point de vue humaniste et juridique en faisant valoir les accords internationaux relatifs aux droits des immigrés.
De fait le Maroc est traditionnellement un pays pourvoyeur de migrants vers l’étranger et n’a jamais été pour des raisons démographiques et économiques à la fois un pays récepteur. De plus la présence de communautés étrangères particulièrement européennes issues des pays avec lesquels le Maroc entretient des relations économiques étroites est justifiée surtout par le besoin en investisseurs qui accompagnent l’effort du développement du pays.
C’est la migration clandestine vers l’Europe en provenance des pays africains notamment du Maroc qui pose actuellement le problème d’autant que les flux migratoires internationaux ont pris ces dernières décennies une ampleur sans précédent faisant du Maroc non seulement un pays de transit mais également un pays de séjour indéterminé de ces migrants.
En commun avec les autres pays africains émetteurs de la migration clandestine l’économie marocaine reste caractérisée par des excédents de mains d’œuvre, une offre qui dépasse largement la demande sur le marché de l’emploi et des taux de chômage élevés. L’économie de ces pays est axée sur l’exportation des matières premières, de la main d’œuvre, des produits agricoles et des cerveaux. Le manque de main d’œuvre qualifiée ressentie dans des secteurs de pointe comme l’aéronautique, la nouvelle construction automobile et même le bâtiment ne constituent pas des débouchés importants en termes de mains d’œuvre et sont en tout cas contradictoires avec la pléthore d’une main d’œuvre nombreuse et non qualifiée.
Jusqu’à présent la Maroc a adopté avec les pays européens une approche sécuritaire des questions liées à la migration clandestine, sans résultats significatifs pour enrayer le phénomène. La migration clandestine internationale s’organise de manière complexe et bien qu’elle se traduise numériquement par des chiffres alarmants qui expriment la tendance actuelle elle est cependant encouragée par des réseaux de trafiquants et génère des profits importants pour ces derniers. La traite des noirs dans les temps passés et le trafic actuel des migrants se ressemblent, sauf que dans le premier cas la demande de la main d’œuvre était réelle et économiquement justifiée. C’est là me semble t-il un aspect important des droits de l’homme qu’il faut aborder et que des mesures pénales sévères doivent être prises contre ces trafiquants dont des hauts responsables aux postes frontières. Aussi une partie des effectifs des migrants clandestins se donne à la contrebande et s’organise en réseaux hiérarchisés. La contrebande n’a rien à voir avec la mondialisation et certains produits de drogue et alimentaires sont dévastateurs de la santé du consommateur et constituent de ce fait un danger publique.
C’est dire que des politiques et des programmes doivent être élaborés pour répondre aux problèmes particuliers que pose l’évolution actuelle de la migration internationale en provenance des pays africains et transitant par le Maroc. Ces politiques et programmes ne sont pas par ailleurs dissociables des efforts entrepris en matière de développement en vue de réduire la fécondité, de stabiliser la population dans les zones rurales et mettre fin à la pauvreté rurale. Plus précisément la solution au problème de la migration clandestine internationale réside dans la capacité des pays émetteurs à contenir l’exode rural, à favoriser le développement rural, à décentraliser l’administration territoriale et l’industrie, à construire de nouvelles villes, à développer des pôles de croissances et à réaménager les grandes villes. [/center] [/size]
De fait le Maroc est traditionnellement un pays pourvoyeur de migrants vers l’étranger et n’a jamais été pour des raisons démographiques et économiques à la fois un pays récepteur. De plus la présence de communautés étrangères particulièrement européennes issues des pays avec lesquels le Maroc entretient des relations économiques étroites est justifiée surtout par le besoin en investisseurs qui accompagnent l’effort du développement du pays.
C’est la migration clandestine vers l’Europe en provenance des pays africains notamment du Maroc qui pose actuellement le problème d’autant que les flux migratoires internationaux ont pris ces dernières décennies une ampleur sans précédent faisant du Maroc non seulement un pays de transit mais également un pays de séjour indéterminé de ces migrants.
En commun avec les autres pays africains émetteurs de la migration clandestine l’économie marocaine reste caractérisée par des excédents de mains d’œuvre, une offre qui dépasse largement la demande sur le marché de l’emploi et des taux de chômage élevés. L’économie de ces pays est axée sur l’exportation des matières premières, de la main d’œuvre, des produits agricoles et des cerveaux. Le manque de main d’œuvre qualifiée ressentie dans des secteurs de pointe comme l’aéronautique, la nouvelle construction automobile et même le bâtiment ne constituent pas des débouchés importants en termes de mains d’œuvre et sont en tout cas contradictoires avec la pléthore d’une main d’œuvre nombreuse et non qualifiée.
Jusqu’à présent la Maroc a adopté avec les pays européens une approche sécuritaire des questions liées à la migration clandestine, sans résultats significatifs pour enrayer le phénomène. La migration clandestine internationale s’organise de manière complexe et bien qu’elle se traduise numériquement par des chiffres alarmants qui expriment la tendance actuelle elle est cependant encouragée par des réseaux de trafiquants et génère des profits importants pour ces derniers. La traite des noirs dans les temps passés et le trafic actuel des migrants se ressemblent, sauf que dans le premier cas la demande de la main d’œuvre était réelle et économiquement justifiée. C’est là me semble t-il un aspect important des droits de l’homme qu’il faut aborder et que des mesures pénales sévères doivent être prises contre ces trafiquants dont des hauts responsables aux postes frontières. Aussi une partie des effectifs des migrants clandestins se donne à la contrebande et s’organise en réseaux hiérarchisés. La contrebande n’a rien à voir avec la mondialisation et certains produits de drogue et alimentaires sont dévastateurs de la santé du consommateur et constituent de ce fait un danger publique.
C’est dire que des politiques et des programmes doivent être élaborés pour répondre aux problèmes particuliers que pose l’évolution actuelle de la migration internationale en provenance des pays africains et transitant par le Maroc. Ces politiques et programmes ne sont pas par ailleurs dissociables des efforts entrepris en matière de développement en vue de réduire la fécondité, de stabiliser la population dans les zones rurales et mettre fin à la pauvreté rurale. Plus précisément la solution au problème de la migration clandestine internationale réside dans la capacité des pays émetteurs à contenir l’exode rural, à favoriser le développement rural, à décentraliser l’administration territoriale et l’industrie, à construire de nouvelles villes, à développer des pôles de croissances et à réaménager les grandes villes. [/center] [/size]